Ma mère

Aînée d’une famille de dix enfants, née le 5 février 1920 et décédée le 24 février 2005 elle connut une vie d’enfant heureuse et rassurante. Elle grandit dans un milieu où la vie de famille avait un sens profond. Sa mère était une femme de grand coeur, douce et aimante. Le rire, la joie de vivre, la danse et le chant étaient des qualités précieuses qu’elle a su transmettre à tous ses enfants! Son père était contremaître, il était issu d’une famille de dix enfants aussi. Ses parents à lui, étaient français, ils étaient venus se réfugier en Suisse et avaient obtenus la bourgeoisie après quelques années.
Il (mon grand-père) offrit à ses propres enfants une vie stable, sereine, empreinte d’une douceur particulière. Ma mère a donc grandit dans un milieu privilégié, rassurant, bienveillant, riant, dansant et chantant la vie! Tout le contraire de la vie d’enfant de mon père!
Mon grand-père était engagé politiquement dans le village et devint assez rapidement maire du village! Ce statut bouleversa un peu leur vie de famille, dans le sens où il avait moins de temps à consacrer à sa famille, sans toutefois s’en désintéresser. A l’âge de 15 ans, ma mère était partie, comme ça se faisait à cette époque, « aux allemands » ça veut dire en Suisse allemande, pour, d’une part, apprendre la langue et d’autre part, apprendre la vie! Elle y resta, jusqu’au moment où elle épousa mon père, en 1945! Elle était « bonne à tout faire » dans une famille bourgeoise, propriétaire d’une importante usine de textile, sauf erreur. Sa tâche consistait à s’occuper du ménage puis travailler en plus à l’usine! Elle préparait les repas, et mangeait seule en cuisine « sur le pouce » avant de retourner à l’usine. Elle travaillait six jours par semaine et ne rentrait à la maison qu’une fois par mois. Elle apprit là-bas à être efficace, rapide, et débrouillarde. Il fallait faire « des miracles » avec le temps disponible et la marchandise disponible durant la mob! C’est cette expérience de vie qui lui permit par la suite d’être si ingénieuse avec sa propre famille. Elle avait appris à faire du « neuf avec du vieux » et à trouver solution pour tirer parti de tout!

Livre d’accompagnement

Haut de page

Ma mère

Aînée d’une famille de dix enfants, née le 5 février 1920 et décédée le 24 février 2005 elle connut une vie d’enfant heureuse et rassurante. Elle grandit dans un milieu où la vie de famille avait un sens profond. Sa mère était une femme de grand coeur, douce et aimante. Le rire, la joie de vivre, la danse et le chant étaient des qualités précieuses qu’elle a su transmettre à tous ses enfants! Son père était contremaître, il était issu d’une famille de dix enfants aussi. Ses parents à lui, étaient français, ils étaient venus se réfugier en Suisse et avaient obtenus la bourgeoisie après quelques années.
Il (mon grand-père) offrit à ses propres enfants une vie stable, sereine, empreinte d’une douceur particulière. Ma mère a donc grandit dans un milieu privilégié, rassurant, bienveillant, riant, dansant et chantant la vie! Tout le contraire de la vie d’enfant de mon père!
Mon grand-père était engagé politiquement dans le village et devint assez rapidement maire du village! Ce statut bouleversa un peu leur vie de famille, dans le sens où il avait moins de temps à consacrer à sa famille, sans toutefois s’en désintéresser. A l’âge de 15 ans, ma mère était partie, comme ça se faisait à cette époque, « aux allemands » ça veut dire en Suisse allemande, pour, d’une part, apprendre la langue et d’autre part, apprendre la vie! Elle y resta, jusqu’au moment où elle épousa mon père, en 1945! Elle était « bonne à tout faire » dans une famille bourgeoise, propriétaire d’une importante usine de textile, sauf erreur. Sa tâche consistait à s’occuper du ménage puis travailler en plus à l’usine! Elle préparait les repas, et mangeait seule en cuisine « sur le pouce » avant de retourner à l’usine. Elle travaillait six jours par semaine et ne rentrait à la maison qu’une fois par mois. Elle apprit là-bas à être efficace, rapide, et débrouillarde. Il fallait faire « des miracles » avec le temps disponible et la marchandise disponible durant la mob! C’est cette expérience de vie qui lui permit par la suite d’être si ingénieuse avec sa propre famille. Elle avait appris à faire du « neuf avec du vieux » et à trouver solution pour tirer parti de tout!

Livre d’accompagnement

Haut de page