Les coulisses de l’amour

Les coulisses de l’amour nous les possédons tous. Elles ne sont pas l’attribut réservé à une catégorie d’êtres humains seulement. Elles sont universelles et en chacun, quel que soit son statut, sa culture, sa religion, ses origines. Elles concernent absolument tout le monde !
Les coulisses de l’amour habitent le coeur des hommes et restent malheureusement, trop souvent, désertées. Ce sont elles qui nous animent et ce sont elles aussi que la plupart a apprit à ne pas écouter, à ne plus manifester.
Pourtant si nous pénétrons dans ces coulisses de l’amour, nous y découvrons Amour et Gratitude. Nous devenons instantanément emplit de ces sentiments et ne pouvons plus les contenir. Ils se déversent, tel un torrent, sur tout ce que nous voyons, touchons, disons, pensons ! Nous devenons incapable de manifester tout autre sentiment ! Il n’y a plus de regard qui juge, plus de crainte, de peur, de jalousie, d’envie, de haine…. il n’y a plus d’attachement ni à l’identité, ni aux sentiments, ni aux évènements, ni aux choses matérielles. C’est un peu comme si nous retournions une chaussette, et que, soudainement, tout l’amour et la gratitude qui se trouve à l’intérieur devenait l’extérieur ! Nous devenons alors la manifestation illimitée de ces attributs d’amour et de gratitude. Nous ne pouvons plus voir avec d’autres yeux que ceux-là, nous ne pouvons plus entendre avec d’autres oreilles que celles-là, nous ne pouvons plus sentir avec d’autres sens que ceux-là, et nos paroles ne peuvent plus contenir d’autres motifs que ceux-là : Amour et Gratitude ! Le plus extraordinaire dans tout cela, c’est que nous n’avons pas à faire d’effort, cela se fait naturellement, simplement. Nous n’avons même pas besoin d’y réfléchir ou de faire de la pensée positive, cela se fait naturellement et librement. C’est cela que je nomme la voie de la simplicité.
Et si soudain, pris de peur de perdre le contrôle sur nos actions, notre personnalité, ou tout autre aspect de la vie, nous nous retirons, la chaussette se retourne. Nous nous retrouvons enserré dans le noir, étriqué et inconfortable. La valse des sentiments se remet en route et nous oublions toutes ces Grâces que nous avions pourtant aimées et laissées libres. Alors nous vient à l’esprit que nous devons revendiquer la liberté ! Mais c’est une illusion, une utopie pure ! Cette Liberté d’Amour et de Gratitude, personne ne peut nous la donner ! Elle EST nôtre, et nous seul sommes responsable de la laisser libre !
Comprenons alors que si nous ne sortons pas de l’égoïsme, du narcissisme, nous ne pouvons pas entrer dans les coulisses de l’amour pour qu’il se déverse à nouveau sans limite ! Une vie de bonheur pur, d’amour et de gratitude est possible. Cela n’est pas une illusion ni une utopie. C’est un état d’esprit qui sans effort transforme tout autour de soi. C’est, et j’en suis convaincue, ce qui permet le changement de conscience dont le monde a tant besoin ! Alors pourquoi attendre plus longtemps pour laisser libre court à tant d’Amour ?

Podcast et intermède musical: Les coulisses de l’amour

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Les naissances

Le temps passait, les restrictions d’après-guerre se faisaient toujours sentir. La nourriture était comptée, les moyens financiers limités, il fallait « jongler avec l’argent » pour nouer les deux bouts! Maman choisissait de se priver de fruits ou de laitage, car disait-elle, « il ne fallait pas que les enfants en manquent. » Les naissances se suivaient. La deuxième fille était née en août 1947 et bientôt la troisième se profilait…. pour naître en septembre 1948. maman et les 3 fillesChaque naissance était une réjouissance et une fête! Ni les difficultés de l’époque, ni la fatigue, ni la surcharge de travail ne pouvaient entacher le bonheur de cette famille grandissante. L’aînée a dû grandir vite! A tout juste trois ans, la voilà déjà dans le rôle de la grande soeur à responsabilités! Veiller sur les petites…. accomplir des petites tâches pour seconder cette maman qui avait bien à faire! Entre le jardin, les lessives, la confection de petits habits, le ménage et les 3 enfants, il ne lui restait pas beaucoup de temps et pourtant, elle en trouvait toujours pour nourrir ses « chérubins » de tendresse et d’amour. Elle était organisée, exigeante, stricte et si douce!
Le matin, la maisonnée se levait de très bonne heure, du genre 5 heure 30! Et le soir, les enfants étaient couchés de très bonne heure aussi! Les soirées étaient réservées à la couture, au tricot, au pliage des langes, à la stérilisation des légumes ou à terminer ce qui n’avait pu être fait dans la journée. Le temps passait, au début 1949 le quatrième enfant s’annonçait déjà!
L’appartement devenait exigu pour cette famille grandissante. Il leur faudrait trouver autre chose, plus grand, plus pratique et pas trop cher! La chance leur souriait encore, il trouvèrent un appartement, par l’intermédiaire de l’employeur de mon père, dans un immeuble encore en construction. L’aubaine! un quatre pièces – cuisine et salle de bains! Ils pourraient emménager à l’automne 1949!
Quand, de retour de la maternité de cette quatrième petite fille, en novembre, ils s’installèrent dans leur nouvel appartement, ma mère était épuisée! Chaque jour, elle demandait la miséricorde de Dieu pour pouvoir faire face à ses obligations et ne pas s’écrouler! Grande et forte était sa foi: « Ta miséricorde, Seigneur, seule je n’y arriverai pas » était sa prière!
Cette quatrième naissance fut un tournant dans la santé de notre maman. Elle connu ses premières crises d’épilepsie. Les grossesses répétées, le manque de sommeil, les soucis, la charge de travail à accomplir tout cela comptait dans la balance. Ses courts séjours à la maternité étaient ses seules « vacances »  C’était le seul temps où elle pouvait se reposer, dormir et « décompresser ».  Elle qui avait eu tellement besoin de savoir, avant de se marier, ce qu’il adviendrait si elle tombait malade, voilà qu’elle était touchée par cette maladie encore mal connue à cette époque. Mon père était inquiet, que pouvait-il faire, lui, pour palier à cela? Rien! Il avait sa part de responsabilité, de travail à accomplir; il fallait qu’il assure un salaire convenable pour nourrir cette famille. Il avait besoin du soutien de son épouse et de sa présence à ses côtés! Ensemble ils s’en remettaient à Dieu, implorant Sa bonté et Sa générosité, demandant la Grâce de pouvoir élever au moins tous ces enfants! Ils trouvaient leur force dans la prière et la foi. Ils faisaient partie de ces gens qui ne doutent pas, qui ont confiance absolue, qui ne baissent pas les bras et ont certitude qu‘il ne leur sera pas demandé, à aucun moment, plus qu’ils ne peuvent assumer et porter! C’est dans cet état d’esprit que nous avons été éduqués. C’est cet exemple que nous avons vu toute notre vie avec eux! C’est cette conviction et cette démonstration de la pratique de la foi que nous avons expérimentées grâce à eux! Ils étaient des Témoins vivants des lois divines! Ils étaient des Pratiquants de chaque instant ! Ils n’ont cessé de louer, de glorifier et de remercier Dieu pour tout ce qui leur advenait. Ils ont fait de leur vie une Louange à Dieu! Ils nous ont montré et ouvert le chemin de La Voie de la Simplicité!
Grand et précieux est l’héritage spirituel qu’ils nous ont laissé! Grande est notre responsabilité pour honorer ce leg! MERCI à vous, parents si bienveillants!

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