Le silence des mots

Au fil de mes méditations, de mes réflexions, de ma pratique spirituelle quotidienne, je ne peux passer sous silence les souvenirs de richesse enseignés par nos parents.
Ils ne nous ont pas nourri de mots inutiles, futiles, vides de sens, non… nos parents nous ont nourri de gestes, d’exemples de vie simple au quotidien, de cohésion, de courage, de Foi. Ils nous ont montré qu’il est possible de vivre heureux en suivant les principes spirituels enseignés par les grands maîtres, sans même en avoir connaissance (des maîtres) ! Ils vivaient en toute simplicité, au plus près de leur coeur. L’un comme l’autre, avait pour règle de ne pas juger les autres, leurs façons de faire, d’agir, de penser. Ils n’étaient pas forcément d’accord avec les principes des autres mais ils les respectaient. Ils étaient cohérents ! Le silence des mots vaut beaucoup plus que la médisance, que la critique ou le mensonge, nous disaient-ils. Pas facile à mettre en pratique tous les jours,  pour nous, les enfants ! Quelques fois, il m’arrivait de penser qu’il valait mieux dire ce que j’avais à dire plutôt que de le passer sous silence. Mais le temps et la pratique m’ont montré qu’il y a une différence entre dire ce qui est, ce qui est ressenti, et porter un jugement sur l’attitude ou les dires des autres ou déformer, par intérêt, les faits ou dires !
Le silence des mots, si nous le comprenons dans son sens spirituel profond, nous ouvre grand la porte de la paix intérieure, du bonheur, de la plénitude et de l’acceptation.
Le silence des mots qui blessent, qui excluent ou qui « tuent » toute spontanéité vaut beaucoup mieux pour chacun ! Ce silence-là évite les débordements, les déchirements, les souffrances inutiles et les remords ! Il entretient et fait grandir l’amour pour l’autre, pour soi, pour la Vie. Il permet l’ouverture et le respect.
Nos parents vivaient ainsi dans une simplicité déconcertante.

Encore une fois MERCI à vous nos parents pour tant de Beauté, de simplicité et de Force !

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