Il y a bien longtemps que je ne me suis pas manifestée sur ce blog ! Le temps… justement… Oui… Et si le temps n’était qu’une illusion de ce monde… tout comme ce monde ? Si ça n’était qu’une manière de rendre visibles les véritables richesses divines qui, sans ces supports, resteraient dans l’immensité de perfection de la non-dualité ?
Si le temps n’était qu’une illusion ? Vous, soeur, frère, parents qui nous avez quitté il y a 15 ans, 11 ans, bientôt 5 ans et dans quelques jours 4 ans pour toi papa !
Tout ce temps écoulé… et pourtant… dans nos coeurs c’était hier… il y a un instant à peine… seul le calendrier nous rappelle les ans écoulés… l’amour n’a pas diminué dans nos coeurs ni la fraicheur de vos regards et de vos rires. La vie continue certes, heureuse et joyeuse, parce que nous nous souvenons de vous avec amour et joie, comme lorsque vous étiez parmi nous. Seuls nos yeux ne vous voient plus…. mais nos coeurs, eux, vous voient, vous sentent !
Vous, nos très chers qui nous avez quittés, traversez l’espace de nos souvenirs et de nos rêves régulièrement, affectueusement pour notre plus grande joie ! A votre façon vous nous indiquez les croisées de chemins…
Soyez ici remerciés de nous tous !
Grande est la bénédiction que nous sentons venant de vous !
Le temps, oui, est une illusion dans le domaine du coeur et de l’amour !
Archives de catégorie : Souvenirs
Reconnaissance et gratitude
Les jours passent et aucun d’eux ne s’est terminé sans que mon coeur n’éprouve un sentiment de reconnaissance et gratitude pour vous nos parents. Chaque jour, sans exception, au travers des mises à l’épreuve que la Vie (Dieu) me réserve, mon coeur se tourne vers vous, reconnaissant de m’avoir appris à honorer Dieu, à accueillir simplement les mises à l’épreuve pour ce qu’elles sont: une invitation à rejoindre plus intimement, plus consciemment la vie en Dieu ! Non pas que la Vie me mette des épreuves infranchissables ou par trop difficiles, non, les mises à l’épreuve sont de l’ordre de l’ordinaire. Ces petits rien qui font le quotidien et qui pourtant sont des pièges à me maintenir à distance de la Source ! Les tentations de toutes sortes, matérielles, alimentaires, émotionnelles, tous ces faits qui meublent et brillent tels des joyaux sur le chemin !
Vous avoir vu, vous, parents, accueillir reconnaissants chaque difficulté, simplement, confiants que vous étiez sous la protection divine, a eu pour effet de fortifier ma foi ! Comment douter de la Grandeur, de la Générosité et de la Miséricorde de Dieu, alors que vous avez, vous, fait tant d’expériences ? Il est bien clair que je ne peux m’attribuer vos expériences, mais vous m’avez montré le chemin de l’attitude, de l’intention juste, de la patience et de la soumission confiante au décret divin en toute situation, pour la traversée des « grandes eaux » tout comme pour la traversée « routinière », quotidienne !
Reconnaissance et gratitude, vous nous les avez enseignées sans relâche, par votre exemple de vie authentique et simple pour appréhender les difficultés, les épreuves tout comme les bonnes choses, les bonheurs, les richesses d’amour, les joies.
Grand et noble a été l’exemple que vous nous avez montré !
Grande est ma reconnaissance et ma gratitude !
La grande Porte
Lorsque après la mort de papa, la grande Porte me fut ouverte, lorsqu’il me dit : « Va ton chemin » j’étais bien loin de me douter du sens profond de ses mots. J’étais bien loin d’imaginer où cela me porterait, ce que cela impliquerait dans ma vie ! Ce que ces quelques mots et cette image si nette m’invitaient à vivre !
Aujourd’hui presque trois ans se sont écoulés, j’ai écris certes, vécu des bouleversements intérieurs et physiques certes, laissé derrière moi beaucoup de croyances, de certitudes, d’attachement sur tous les plans, mais le plus surprenant c’est ce qui se passe depuis au niveau de ma conscience ! C’est un peu comme si en me disant: « Va ton chemin et ne regarde pas derrière toi » il avait permis l’ouverture de la grande Porte qui mène à la pureté de la Lumière de la Conscience ! Ne pas regarder derrière moi a été une invitation à avancer, sans me soucier du chemin à parcourir, suivant simplement la Lumière qui me précède … Invitation à ne pas projeter sur les autres mes propres peurs d’autrefois, les jugements que j’aurais pu émettre ou ceux que j’aurais pu craindre d’entendre … Invitation à vivre ce que me dicte la voie de mon coeur, la Voix divine ! Invitation à apprendre à me nourrir de la seule Lumière ! J’étais loin de m’imaginer vivre sans plus manger ni boire, loin d’imaginer pouvoir le vivre simplement en famille, naturellement, sans plus de questions ! Et pourtant c’est le chemin que je me surprends à marcher avec joie.
Nous avons tous notre chemin, oui, et ils sont tous bons, justes et adéquats ! Il n’y a pas de moins bons chemins ni de plus glorieux chemins, non, ils sont tous les chemins de Dieu ! Le chemin sur lequel s’épanouit ma conscience me permet de vivre humblement cette expérience et me rapproche de la compréhension profonde de la Foi que vivaient nos parents. Marcher sans me retourner, est une application de cette Foi. Confiante, tout comme ils l’étaient, que Dieu pourvoit aux besoins de chacun et qu’il n’impose pas de charge plus grande que celle que chacun peut porter !
Lorsque la grande Porte s’ouvre ainsi devant soi, il n’est pas possible d’y résister, tant est grande l’attraction de la Lumière ! MERCI papa de m’y avoir accompagné ! MERCI maman de m’avoir enseigné par ton engagement quotidien, la force de la Foi.
Passe le temps…
Passe le temps… passe… tu nous as quitté maman, par une radieuse journée d’hiver, la nature avait revêtu son épais manteau blanc et le soleil brillait de tous ses rayons… Dehors tout était calfeutré, c’était une bien belle journée pour quitter ce monde ! Passe le temps… passe…
Aujourd’hui, onze années se sont écoulées ! En plaine, jonquilles, primevères, crocus et perce-neige ont déjà revêtu leurs robes printanières… passe le temps… passe… Le brouillard maintient une ambiance un peu frisquette, il faut le dire… mais dans mon souvenir brille le soleil radieux ! Bien que ne voyant pas le bleu du ciel aujourd’hui, c’est dans le souvenir de tes yeux bleus que je me plonge… profondeur insondable, tout comme le ciel, de douceur et de mystère… La pureté et la chaleur de ton regard, me rappelle que nous sommes tous plongés dans cette immensité de Grande Félicité, et que, quel que soit le temps qui passe… nous sommes toujours unis… que rien ne s’arrête jamais dans le Royaume éternel de l’Amour et cela réconforte mon coeur.
Passe le temps… passe ! Que béni est ce temps où tu nous a si tendrement chéri !
Oncles et tantes
Quelques battements de paupières à peine… et hop ! nous voilà onze ans plus tard… Bientôt onze ans que notre maman nous a quitté, que le temps passe vite ! Nous aurions fêté hier ses nonante-six ans…. Que de richesses avons-nous vécues durant ces onze années passées et pourtant nous pouvons toutes nous demander : « Qu’avons-nous vécu durant tout ce temps ? »
Avant qu’il ne soit trop tard et qu’il ne reste plus personne de la fratrie de maman, nous avons eu le grand plaisir de partager un repas et de passer quelques heures avec quatre oncles et tantes. Quel bonheur de les voir alors qu’ils sont tous proches de la nonantaine ! Quelle émotion que de les écouter se souvenir et nous ouvrir quelques-unes des fenêtres encore closes de leur vie d’enfant. Nous avons appris de nouveaux épisodes de ce que fut leur enfance, leur vie de jeunes adultes, la vie de nos grands-parents… Quelques précisions sur le parcours de notre maman. Riche a été ce moment de partage !
Comme maman, Fa, tu as le sens de l’accueil, la générosité, la simplicité du coeur et toute la délicatesse de l’art de recevoir ! Quel beau moment passé avec ces oncles et tantes ! Dire qu’ils sont nos derniers aïeux et que dans peu de temps, nous serons les anciennes… les détentrices de souvenirs… celles qui auront charge de transmettre les forces reçues, les richesses et les valeurs de coeur. Quelques clignements de paupières à peine… et notre tour sera là… devant nous ! Quelle chance que de pouvoir encore profiter de la présence des oncles et tantes ! Que de pouvoir rire avec eux ! Que de pouvoir les côtoyer autrement que lors de l’enterrement de l’un d’eux !
Les voir réjouis de ces rencontres est inestimable… La douceur, la chaleur de leur sourire, la bonne humeur et le contentement de ce que fut leur vie, alors qu’elle ne fut pas forcément facile, est un témoignage et un encouragement à ne se nourrir que de ce qui est bon à nos coeurs ! Les souffrances, les difficultés traversées tout au long de la vie sont les témoins du bonheur et certainement aussi les « moteurs » c’est en tous les cas ce qu’ils nous ont, tout comme nos parents, transmis ! MERCI !
Riche et fort est l’héritage d’amour que nous avons reçu !
En attendant Noël
Lorsque nous étions enfants, toute la période de l’Avent avait un goût de magie ! En attendant Noël, comme tous les enfants, nous étions impatients ! Nous avions envie de découvrir les images du calendrier au plus vite, croyant que cela accélèrerait le temps !
Notre maman se transformait en véritable pâtissière du Père Noël ! Durant tout le mois de décembre, elle confectionnait amoureusement une quantité inimaginable de petits biscuits, tous plus beaux et bons les uns que les autres, des truffes au chocolat, des pralinés, des gaufres … La maison embaumait les épices, le chocolat et l’amour ! En attendant Noël, nous aimions mettre la main à la pâte en devenant ses petits aides-cuisiniers-pâtissiers ! Elle n’avait pas de robot ménager, elle préparait toutes ses pâtes à la main et nous pouvions découper les formes, décorer les chocolats, badigeonner les biscuits et les déguster au sortir du four ! Nous vivions à travers ces préparatifs dans un atmosphère féérique ! La maison se transformait peu à peu en antre du Père Noël ! Cela nous faisait rêver ! Ainsi donc l’attente de Noël devenait captivante et amusante ! Aujourd’hui, que je suis grand-mère, je ressens encore toutes ces odeurs de mon enfance… et j’aime les faire découvrir à mes petits-enfants ! Chaque année, en attendant Noël, je me rappelle de ce temps avec joie. J’aime ces souvenirs olfactifs et le voyage dans le temps qu’ils m’offrent ! L’attente de Noël avait un goût particulier ! Il régnait dans la maison une certaine frénésie, je dirais plutôt une excitation latente… une joie palpable… et pour notre maman, il faut le dire aussi, une fatigue supplémentaire ! Elle confectionnait biscuits et pralinés jusqu’à des heures bien avancées pour arriver à stocker suffisamment de douceurs pour les jours de fête et assouvir la gourmandise de tous ses enfants ! Elle ne s’arrêtait pas avant d’avoir terminé ce qu’elle avait prévu ! Elle pensait à tout et à tous ! confectionnait des petits cornets-surprises pour les grands-parents, pour chaque enfant à Saint-Nicolas, pour les oncles et tantes qui venaient en visite. Elle aimait partager ce qu’elle préparait avec amour.
Il y avait aussi la préparation du Réveillon de Noël avec les récitations de poésie… que nous n’aimions pas trop il faut le dire … mais qui réjouissait tellement nos parents et grands-parents ! La décoration du sapin et la préparation de la crèche… Bref, tous ces rituels faisaient partie de notre éducation et étaient naturels. Et quand enfin Noël arrivait nous pouvions participer à la célébration de la messe de minuit! La fête était simple, nous n’avions pas de cadeaux en quantité, mais nous étions tous considérés et choyés. Que de souvenirs habitent ma mémoire et je les retrouve avec joie et plaisir, chaque année !
Joyeux Noël !
En montagne
Lorsque nous séjournons en montagne je ne peux m’empêcher d’avoir une pensée pour nos parents. Eux qui affectionnaient tant la vie simple, qui avaient un si grand respect de la terre, de ce qu’elle produit, des merveilles qu’elle offre, aimaient aller se ressourcer en montagne. Ils y passaient leurs vacances, arpentant des jours entiers les étendues silencieuses, découvrant pour la Xième fois une contrée, un sentier, une vallée… Maman était une amoureuse et connaisseuse des plantes tant médicinales que sauvages. Elle aimait les prairies colorées aux mille senteurs, Elle se délectait tout autant de leurs parfums que de leur beauté ! Papa, lui, avait des yeux de lynx ! Il scrutait l’horizon à la découverte d’un lièvre, d’un renard, d’un chamois ou tout autre animal, il sentait et voyait les champignons à des dizaines de mètre à la ronde… Alors comment ne pas avoir une pensée pour ces parents, amoureux de la Vie, lorsque nous venons à notre tour arpenter monts et vallées ? Cela est impossible ! Je me surprends bien souvent à m’interroger sur le nom d’une fleur rencontrée en cours de marche… me disant : « Je suis certaine que maman pourrait me répondre ».
Ces clins d’oeil me réchauffent le coeur et m’invitent à ne rien perdre de chaque marche, de chaque beauté rencontrée en chemin. Lorsque nous nous arrêtons pour admirer l’immensité alentours, j’éprouve un sentiment de profonde gratitude pour eux, leur façon de nous avoir rendu sensibles aux merveilles simples qui nous entourent. Par leurs partages, leurs récits, ils ont éveillé en mon âme une sensibilité à la découverte des merveilles de la nature… de la Vie ! Je ne saurai jamais assez dire combien je me sens riche en mon âme, grâce à eux !
Rituels et traditions
Rituels et traditions étaient de mise dans notre famille. Lorsque j’étais enfant, j’aimais les rituels bien que je ne comprenais pas leurs sens profonds. J’aimais la prière avant le repas, celle du soir avant de se coucher… nous étions tous réunis pour partager quelque chose d’important aux yeux de nos parents… comme pour nos coeurs ! Je me souviens que je trouvais cela très « fort », dans le sens qu’une force devenait perceptible , comme si je me sentais portée par tous les autres membres de notre famille ! C’était intriguant pour mon raisonnement d’enfant, mais en même temps tellement rassurant ! Je me sentais si proche du coeur de chacun d’eux ! Je me souviens que quelques fois durant la prière du soir, j’ouvrais les yeux pour regarder les autres, tellement que je me sentais « un » avec eux tous. Ils étaient là, nos parents en train de prier, sincèrement recueillis, l’un ou l’autre de mes frère et soeurs s’ennuyant profondément parfois… pourtant mon sentiment restait le même ! La force était là ! Cette expérience du partage à travers le rituel m’a beaucoup touchée et imprégnée… à tel point qu’il est devenu une nécessité de premier ordre !
Je ne saurais dire combien je suis reconnaissante à nos parents de nous avoir appris à vivre ces moments de rituel et de tradition !
Ils avaient, eux, leur rituel et tradition de se rendre à Einsiedeln chaque année, en pèlerinage d’une journée, pour remercier des Bienfaits qui leurs étaient accordés au quotidien. Cette journée-là, ils ne l’auraient manquée sous aucun prétexte !
Depuis que nos parents ne sont plus… nous avons pourtant décidé de continuer à vivre cette journée de pèlerinage comme un rituel pour nous, les cinq filles qui restent ! Oui, nous avons ressenti combien cela était devenu important pour nous, nos familles, nos proches… combien il était important à nos coeurs, de poursuivre cette action comme l’ont fait, avant nous, nos parents, pour remercier des bienfaits qui nous sont accordés quotidiennement et aussi et surtout de les avoir eu eux, comme parents !
C’est une manière de poursuivre une tradition familiale sans pour autant figer l’histoire !
Nos parents y allaient pour une raison particulière, nous y allons nous, pour satisfaire au besoin de nos coeurs et je crois que c’est comme ça que les traditions peuvent perdurer et les rituels rester dans toute leur beauté et leur force d’ouverture aux autres !
Rituels et traditions sont pour moi des moyens de se connecter à notre essence véritable, de s’ouvrir à elle pour pouvoir ensuite, s’ouvrir aux autres; de partager quelque chose de particulier, de profond avec les autres et pas uniquement sur le plan religieux, même si c’est celui que j’ai choisi aujourd’hui de partager avec vous.
Souvenirs gourmands
Je me souviens avec bonheur du temps de mon enfance. Du mois de mai avec les cerisiers en fleurs, du temps des cerises, de la préparation des confitures, tartes et autres clafoutis que maman nous enseignait avec amour et qui embaumaient la maison… De la cueillette des fraises au jardin, au goût si fin et parfumé. Des abricots mûrs à point, savoureux et goûteux comme on n’en trouve presque plus aujourd’hui !
Souvenirs gourmands si présents dans ma mémoire ! J’aimais particulièrement la préparation des confitures, retirer la mousse que je mangeais toute chaude en léchant la spatule… j’en ai encore le goût et mes papilles salivent en y repensant ! Je me sentais transportée dans un monde de rêves, monde de conte de fées ! Tout me paraissait magique ! L’alchimie des fruits, l’organisation dans la cuisine, l’ambiance générale, tout ! Et maman était comme une fée, affairée à tant de choses en même temps !
Souvenirs gourmands ! A mon coeur vous chuchotez : « Bienheureux le temps où tu as profité de tant de délices, tartes, douceurs et pâtisseries ! » Aujourd’hui pas de regrets de ne plus pouvoir m’en régaler ! Pas de tourments, pas de tracas, pas de révoltes. Non, aujourd’hui, je me souviens avec bonheur des odeurs, des couleurs, de l’amour et du temps passé à toutes ces préparations. Aujourd’hui, j’aime poursuivre cela avec mes petits-enfants !
Souvenirs gourmands… Que vous êtes bons et bienvenus !
Le silence des mots
Au fil de mes méditations, de mes réflexions, de ma pratique spirituelle quotidienne, je ne peux passer sous silence les souvenirs de richesse enseignés par nos parents.
Ils ne nous ont pas nourri de mots inutiles, futiles, vides de sens, non… nos parents nous ont nourri de gestes, d’exemples de vie simple au quotidien, de cohésion, de courage, de Foi. Ils nous ont montré qu’il est possible de vivre heureux en suivant les principes spirituels enseignés par les grands maîtres, sans même en avoir connaissance (des maîtres) ! Ils vivaient en toute simplicité, au plus près de leur coeur. L’un comme l’autre, avait pour règle de ne pas juger les autres, leurs façons de faire, d’agir, de penser. Ils n’étaient pas forcément d’accord avec les principes des autres mais ils les respectaient. Ils étaient cohérents ! Le silence des mots vaut beaucoup plus que la médisance, que la critique ou le mensonge, nous disaient-ils. Pas facile à mettre en pratique tous les jours, pour nous, les enfants ! Quelques fois, il m’arrivait de penser qu’il valait mieux dire ce que j’avais à dire plutôt que de le passer sous silence. Mais le temps et la pratique m’ont montré qu’il y a une différence entre dire ce qui est, ce qui est ressenti, et porter un jugement sur l’attitude ou les dires des autres ou déformer, par intérêt, les faits ou dires !
Le silence des mots, si nous le comprenons dans son sens spirituel profond, nous ouvre grand la porte de la paix intérieure, du bonheur, de la plénitude et de l’acceptation.
Le silence des mots qui blessent, qui excluent ou qui « tuent » toute spontanéité vaut beaucoup mieux pour chacun ! Ce silence-là évite les débordements, les déchirements, les souffrances inutiles et les remords ! Il entretient et fait grandir l’amour pour l’autre, pour soi, pour la Vie. Il permet l’ouverture et le respect.
Nos parents vivaient ainsi dans une simplicité déconcertante.
Encore une fois MERCI à vous nos parents pour tant de Beauté, de simplicité et de Force !